Pour ce projet, j’ai décidé d’investiguer les objets spatiaux suite à ma lecture d’un vieux livre publié dans les années 80 concernant l’exploration de Mars. Ce sujet reste toutefois dans mes thèmes habituels, soit le lien entre réel/virtuel et le rapport humain avec ses objets fabriqués. Dans ce cas si, je m’intéresse particulièrement aux objets désuets ultra dispendieux (voir inaccessibles sur le marché) de l’industrie de l'exploration de l’espace. Ces objets sont créés dans le but d’accomplir une mission particulière où après coup, ils sont abandonnés dans leurs nouveaux habitats devenant ainsi des déchets extra-terrestres. Je modélise ces déchets dans leurs environnements en 3D afin de créer un effet de photoréalisme ou presque. Il s’agit également d’un défi personnel de rendre justice le plus que possible à ces paysages très particuliers qui nous sont majoritairement inconnus puisque peu d’humains sont sortie de notre atmosphère et que dans le cas de l’oeuvre It’s getting dark and my battery are low, personne n’a encore mis un pied sur mars. Je compte créer 3 à 4 œuvres dans le cadre du cours, mais j’ai l’intention de poursuivre cette série par après puisque je ne manquerai jamais d’objets à modéliser. 

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Pour ce qui est du contenu en général dans les œuvres, il y a toujours 3 éléments qui construisent l’image. Soit en arrière-plan, le paysage ou l’environnement où le déchet se trouve. En deuxième plan le déchet en question et en premier plan ou par dessus le déchet, un drap qui le couvre à moitié. Le drap ici à deux utilités, premièrement il couvre le déchet pour le cacher comme si on voulait qu’il disparaisse aux yeux de tous. Comme s’il s’était volatilisé suite à sa mission, comme s’il n’existait plus dans l’univers après avoir rempli ses fonctions. La deuxième utilité du drap se trouve être une métaphore. Comme un drap que l’on appose sur un vieux meuble ou encore une vieille voiture pour empêcher la poussière de s’y poser ou encore au soleil d’abîmer le matériel. Un rapport de préciosité s’impose quasi automatiquement dans notre imaginaire collectif lorsqu’on voit un drap par-dessus un objet. On se dit que l’objet doit valoir cher si quelqu’un à pris le temps de l'habiller d’un drap pour l'entreposer. Le drap rapporte alors au titre même de la série ; Billions dollars garbages.